Lunàbhee, Lunàbhee, Lunàbhee. Un prénom qui me hantait et que j'aimais. J'aimais surtout la jeune fille qui portait ce prénom. Une jolie brunette avec de magnifiques yeux marrons, des lèvres attirantes, un visage angélique et un corps à faire pâlir d'envie toutes les miss du monde et les plus belles actrices. J'étais follement amoureux d'elle ce qui je le crains fort n'était pas réciproque. C'était mon frère qu'elle aimait pas moi et même si c'était mon frère, elle ne pouvait pas m'aimer, ont ne se ressemblaient pas que ce soit au niveau du caractère comme du physique. Pourtant je faisais tout pour que Lunàbhee tombe amoureuse de moi et qu'elle accepte qu'ont soit ensemble. . Mon frère, Riley rompu avec elle - c'est vrai, c'est de ma faute car j'avais embrassé Lunàbhee et non l'inverse mais bon mon frère s'est vengé, il m'a frappé et Lunàbhee a empêché le pire en stoppant la bagarre - le lendemain de notre baiser, le jour de ses 18 ans. C'était moi qui faisais ça, qui me foutait des sentiments des filles, qui n'en avait que faire mais bon, passons, là c'est Riley qui le faisais. J'avais couru à la rescousse de Lunàbhee en l'apprenant, la pauvre, elle devait être dévastée. Je l'avais invité au cinéma pour lui changer les idées. Je l'avais raccompagné chez elle et l'avais embrassé avant de partir pour rentrer chez moi et là, la jolie Lunàbhee décida de m'emmener dans sa chambre. Ont s'y embrassa une bonne trentaine de minutes, je peux vous dire que j'étais aux anges, moi qui l'aimais depuis le jour où je l'avais croisé en train d'embrasser mon frère. Lunàbhee et moi nous fîmes l'amour ce soir-là, aucun de nous deux n'a forcé l'autre, ça c'est fait naturellement, nous le voulions tout les deux et je n'ai pas regretté cette nuit. Je pensais qu'à la suite de cette soirée, j'étais officiellement en couple avec Lunàbhee mais elle n'était pas d'accord. C'est vrai, je suis pas le mec le plus recommandable, je passe mon temps à coucher à droite et à gauche mais j'avais arrêté, me mettant dans la tête d'avoir Lunàbhee pour moi et de lui montrer que j'étais parfait pour elle. Je devais lui dire que je l'aimais.

Ce matin, je m'étais levée avec la ferme intention de faire comprendre à mademoiselle Cooper que j'étais fais pour elle et j'allais mettre le paquet. Je me levais, pris un petit-déjeuner assez copieux pour tenir avec toutes les émotions que j'allais vivre dans cette journée. Je me douchais et m'habillai, je pris mon portable, mes clés de voitures, mon porte-monnaie et mon manteau. Je sortis et pris ma voiture pour rouler jusqu'à un fleuriste, j'y pris 21 roses rouges. 21 comme l'âge de Lunàbhee. Je partis chez Lunàbhee, une fois devant la porte de chez elle, je pris une grande respiration et tapais à la porte. J'espérais que ça allait être elle et pas sa colocataire qui allait m'ouvrir. J'allais faire et dire quoi ? L'embrasser fougueusement, lui dire que je l'aimais et lui offrir le bouquet ? Lui offrir le bouquet et lui dire que je l'aimais ? Rester immobile sans être capable de dire un mot ? Je sais pas, je l'ignorais et j'allais bien voir sur le moment de toute façon, j'allais bien voir comment j'allais réagir et comment elle allait réagir. J'attendais devant la porte, le bouquet de fleurs devant moi prêt à l'offrir à Lunàbhee avant toute chose. Voilà, c'est la première chose que j'allais faire lui offrir le magnifique bouquet de roses rouges. Mon cœur battait la chamade, plus les secondes, qui me semblaient des éternité, passaient, plus je paniquais.

J'entendis un verrou s'ouvrir, puis un second. Bon, au moins j'allais pas avoir porte close devant moi. Maintenant la question était vais-je avoir ma jolie Lunàbhee ou sa colocataire ? Le pire serait que je me retrouve face à un mec, en caleçon et d'apprendre qu'il avait passé la nuit avec Lunàbhee. Si c'était avec sa colocataire, ça me ferait ni chaud, ni froid mais avec Lunàbhee, je crois que la douleur, la tristesse et le désespoir se verrait sur mon visage et qu'on pourrait entendre mon coeur se briser car c'est ce qui se passerait. Je n'étais pas seulement amoureux de Lunàbhee, c'était le stade au-dessus, c'était de la passion amoureuse, celle qui faut vivre des bonheurs intenses comme des malheurs qui peuvent vous tuer. Enfin bref, revenons à notre histoire. J'attendis donc devoir qui m'ouvrit. Mon visage s'illumina d'un grand sourire en voyant le magnifique visage de Lunàbhee qui rougit en voyant le bouquet, je souris :

- Bonjour Lunàbhee.

Je lui tendis le bouquet, je pense qu'il lui plaisait comme elle avait rougit et si c'était pas le cas, ben tant pis pour moi :

- Tiens, il est pour toi et comme je savais pas combien tu en voulais, j'en ai pris 21 car tu as 21 ans.

Bon, je lui dis quand que je l'aime ? Maintenant ? Oh bonne idée. Je me grattai la nuque et lui demandai :

- Euh, ça va ?

Je soupirai intérieurement, je me dis que je vais lui dire "je t'aime" et je lance un "ça va ?" un peu hésitant. Bon, avec un peu de chance elle va me faire entrer et ont va pouvoir discuter tranquillement. Lui dire "je t'aime" n'était pas le plus compliqué, j'étais sûr de mes sentiments. Je devais lui faire comprendre que j'avais changé. Que je ne couchais plus à droite, à gauche, que je ne trainais plus dans les bars à la recherche de trois filles par jour. Que je me préoccupais des sentiments et en particulier des siens. Espérons juste qu'elle soit célibataire sinon ça va faire comme si le mec avec qui elle avait passé la nuit m'avait ouvert, j'aurais en plus l'envie de le tuer et de me suicider ensuite. Bon dieu, Lunàbhee me rend folle et bon dieu que j'aime ça !

Je lui souris, au moins elle aimait bien ce bouquet, je lui en aurait bien offert le nombre exact de jours depuis que nous étions ensemble mais ont l'étaient pas, alors j'ai pris le chiffre de son âge :

- De rien Lunàbhee.

Je fus un peu déçu qu'elle le prit et le pose sur la tablette près de la porte sans même les sentir, ne s'inquiétant pas de savoir si elles étaient vraies ou en plastique, bon ça se voyait que c'étaient des vraies mais bon, on sait jamais. Néanmoins, je ne montrai pas que je suis déçu et me contentais de toujours lui sourire. J'entrais, elle me demandait comment j'allais, tant mieux, elle au moins, ne s'inquiétait de l'état de mon coeur qui se réparer en la voyant mais qui était en mille morceaux depuis pas mal de temps. La petite ? Elle avait trouvait le temps de tomber enceinte et d'accoucher alors que je souffrais ! Mais où est ma Lunàbhee ?! Je sais elle est pas à moi mais c'est plus fort que moi, pour moi c'est ma Lunàbhee. Je soupirai de soulagement en entendant que c'était la fille de sa colocataire, mais elle m'avait fait entrer dans l'intérêt de la petite, pas du mien. Bon dieu, Andrew arrête de tout ramener. Ma conscience avait raison, elle aurait pû me foutre dehors aussi mais non, elle m'a fait entrer. Je la suivis au salon et sourit en voyant qu'il m'invite à m'asseoir sur le canapé à côté d'elle. Être s'y proche d'elle, me faisait sourire intérieurement, j'étais tellement heureux de pouvoir la regarder dans les yeux, d'entendre sa voix, de sentir son parfum. Elle tremblait et elle finit par frissonner. Elle avait froid ? Il faisait bon pourtant. Elle avait peur de moi ? Jamais je lui aurais fait du mal et jamais je lui ferais du mal. Elle ferma les yeux et respira profondément. Je respirais profondément à mon tour :

- Lunàbhee, je suis venu ici dans un but, je dois t'avouer quelque chose.

Je la regardai et pris une de ses mains dans les miennes, je lui souris et caressai sa main, tellement heureux de pouvoir la toucher :

- Je t'aime.

Voilà, c'était dit mais je pouvais pas partir comme un voleur, ni laisser mes pulsions et mes envies parler, j'avais qu'une envie lui sauter dessus pour embrasser ses lèvres si attirantes et peut-être lui faire l'amour, j'en savais rien, absolument rien :

- C'est un vrai "je t'aime", pas un "je t'aime" en l'air et qui signifie rien. Je suis amoureux de toi Lunàbhee, follement et comme jamais. Tu es la seule que j'ai vraiment aimer, la seule qui compte dans mon coeur. Je sais que je suis loin d'être parfait, loin d'être le mec de tes rêves mais j'ai cessai d'être le salaud qui couche avec des filles différentes chaque soir. J'ai envie que d'une seule fille avec moi, toi, toi et uniquement toi. Tu es un joyau Lunàbhee, le plus beau des diamants et j'en peux plus de rester loin de toi sans pouvoir te l'avouer. Je t'aime et je t'aimerais à jamais.

J'embrassai sa main et lui souris. Je mourrais d'envie de l'embrasser mais je ne pouvais pas, je n'avais pas ce droit, seul elle pouvait m'autoriser à l'embrasser :

- Je te jure que j'ai changé Lunàbhee.

Je la regardai, attendant un réponse, un geste du genre un baiser ou une claque mais quelque chose, j'espérais surtout qu'elle ressentait pour moi ce que je ressentais pour elle, c'est tout ce que je voulais.

J'étais sûr que tout allait bien se passer mais ça a été un désastre, une catastrophe, un cataclysme. Elle tira sa main pour que je ne l'embrasse plus, je pensais que c'était parce qu'elle allait m'embrasser mais non, c'est juste qu'elle voulait pas que je l'embrasse :

- Quoi ? Comment ça ? Tu n'as pas pû oublié notre nuit ensemble. C'est toi qui a voulu qu'ont couchent ensemble et je m'en souviens, tu as aimé notre union, je m'en souviens. Je me souviens de cette nuit inoubliable.

Je pouvais pas le croire, elle m'avait oublié alors que je vivais pour elle mais ce qu'elle dit me brisa le coeur. Comment en quelques secondes, un moment magique était devenu un moment de souffrance insoutenable :

- Tu ... tu aimes quelqu'un d'autre ? Alors tu m'as aimé ?

*Roh mais Andrew, elle vient de te dire qu'elle veut plus te voir, laisse-tomber*. Ouais, je vais rentrer chez moi, prendre ma bouteille de whisky, avaler des somnifères en vidant la bouteille et ne plus jamais me réveiller. J'arrivais pas à y croire, elle prit la fille de sa colocataire et elle me hurla de sortir sauf que je voulais pas. Heureusement que je l'ai pas embrassé, je me serais ramassé une claque. Elle posa la petite dans le lit avant de m'embrasser, je me suis dis *Ah enfin, elle réalise qu'elle c'est trompée*. Mais non, ce fut un baiser bien trop furtif, ça voulait dire "Adieu", pas "au revoir", "adieu" ! Il me poussa jusqu'à la porte, l'ouvrit me poussa dehors et me claqua la porte au nez. Je frappai et sonnai à la porte :

- Lunàbhee ! Ouvre-moi et explique-moi. S'il te plait. Je t'aime sincèrement, je te le promets.

Je me mis à pleurer silencieusement contre la porte, je m'en foutais qu'ont me voit. Je haïssais cet autre, celui qu'elle aimait et qui m'avait volé la place dans son coeur. Je voulais le tuer, le faire souffrir autant que je souffrais. Je fermais les yeux et m'assis dos à la porte mais contre cette dernière. Je voulais pas partir et Lunàbhee finira bien par sortir un jour ou l'autre. Je frappai une nouvelle fois à la porte, ont sait jamais.